Madame Sofia ACHOUR
Soutiendra jeudi 19 décembre 2019 à 14 h
Salle 004 à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3, Site Saint-Charles 1
une thèse de DOCTORAT préparée en cotutelle avec l’Université Mohammed V de Rabat (Maroc)
Discipline : Sciences de l’information et la communication, documentation
Titre de la thèse : Luttes sociales et environnementales à l’épreuve du numérique : une analyse comparative du discours autour quatre controverses françaises et marocaines
Composition du jury :
- M. Mohamed BENDAHAN, Professeur, Université Mohammed V de Rabat, Maroc, codirecteur de thèse
- Mme Hamida EL BOUR, Maîtresse de conférences habilitée, Université de la Manouba (Maroc)
- Mme Raja FENNICHE, Professeure, Université de la Manouba (Maroc)
- Mme Catherine GHOSN, Maîtresse de conférences habilitée, Université Paul-Valéry Montpellier 3, directrice de thèse
- M. Aïssa MERAH, Professeur, Université de Bejaïa (Maroc)
- M. Abdelrhani MOUNDIB, Professeur, Université Mohammed V de Rabat, Maroc
Résumé de la thèse:
La nouvelle société du 21ème siècle, nous fait entrer de plein fouet dans ce qu’on appelle la société de l’information et de la communication, société construite avec de nouveaux outils de communication qui favorisent l’échange à travers internet et qui devient de plus en plus dure à analyser surtout lorsque tout usager, expert, scientifique ou riverain peut se les approprier pour défendre ses propres intérêts. Sauf que le recours des citoyens aux réseaux sociaux bouleverse la relation de pouvoir, change radicalement les circuits de décisions habituels et induit de nouvelles formes de controverses. Ce travail doctoral propose d’étudier ce bouleversement de pratique en analysant les discours médiatiques et numériques lors de problèmes publics environnementaux. Pour ce faire, l’état de l’art présente une analyse sur les changements de pratique communicationnelle à l’ère du web interactif complétée par une analyse lexicométrique de 4 études de cas. La comparaison de ces derniers, nous a permis de comprendre la raison de la naissance de ces controverses environnementales : constitution d’une arène d’expression citoyenne dominante dans le débat, une propagande dominante dans les journaux, une prise de conscience mondiale et des campagnes de communication pas très éthiques.